À l'été 2022, le Projet Myco a entamé la fabrication et les tests de la machine. À ce stade, la majorité des systèmes ont déjà démystifié leurs incertitudes et les prototypes sont pour la plupart bien avancés. Les étudiants du groupe Projet Myco mettent à profit leur connaissances techniques avec l'utilisation de machines-outils telles que des perceuses à colonnes, scies à onglet, soudeuses, imprimantes 3D, ou encore des logiciels de simulation numérique.   Comme on peut le voir sur la première image ci-joint, notre collègue Alexis Boisvert s'affaire à souder des pièces d'acier appartenant au système d'inoculation de la machine. C'est ce système qui permettra au matériau de se faire coloniser par un champignon et ainsi de former des objets en mycomatériau. Dans une seconde image, un presto « Frankenstein » sert d'annexe au système de stérilisation de la machine. Celui-ci préchauffe l'eau qui intègrera la pâte afin de tuer tout microorganisme indésirables avant de procéder à la colonisation. Enfin, le prototype des vis de mélange présentées sur la dernière image permet d'homogénéisé les ingrédients de la pâte de mycomatériau avant de l'utiliser pour la fabrication d'objets.